Chronique des Mondes Emergents

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Ce siècle est à la barre et je suis son témoin. Victor Hugo [L'Année terrible (1872)]

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    Manifeste pour une sérénité jouissive agissante

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    Messages : 123
    Date d'inscription : 12/05/2014

    Manifeste pour une sérénité jouissive agissante Empty Manifeste pour une sérénité jouissive agissante

    Message par Admin Lun 9 Juin - 11:17

    #manifeste #sérénité #bienêtre #révolution #évolution #révolte #tempérance #contestation #résignation #peur #système

    Savourant à 2 voix ces "cadeaux de la vie" autour de deux cafés et de belles discussions, me montent des idées de printemps. Européens. Nous sommes en automne pourtant. La vie est étrange et pleine d'interrogations qui toutes portent sans prévenir vers de nouveaux horizons, pleins d'humanité, d'intuition chantante et de territoires insoupçonnés. La vie est peu de choses finalement, mais si dense qu'y dansent nos pensées enflammées. Rien ne tient à rien, et c'est ce rien qui fait la grande différence. S'affranchir des pensées pour franchir l'insensé des sentiments. J'aimerais rédiger un manifeste bref comme un éclair dans un ciel clair, et incisif comme la pluie caressant un désert de pierres.

    Manifeste pour une sérénité jouissive agissante Constr10

    Les pseudos révoltes actuelles et futures, ces mouvements de pseudo opposition à des souffrances réelles aux causes connues et planifiées par une poignée, loin d'abattre ce contre quoi ils prétendent lutter le renforce et le reproduit.
    Nous ne sommes pas le virus, mais l'anti-corps, nous ne sommes pas le poison mais le remède au corps social malade. Nous ne besognons pas à détruire cette société qui nous est imposée, nous la régénérons en la reproduisant à l'identique en notre sein. Nous prétendons, en toute conscience et en toute bonne fois, le contraire mais force est de constater que loin d'aller dans le sens que nous voulons, nos actes nous précipitent et accélèrent le mouvement vers cette "dernière grande crise planétaire" désirée et préparée par David Rockfeller et ses séides comme assise et fondement au gouvernement mondial.

    Ce pourquoi j'en appelle à la tempérance, ce pourquoi on me trouvera arrogant et provocateur, voire "traître" à cette pseudo contestation de pacotille, allergique à toute réflexion sur elle-même. Ce pourquoi ces orfèvres de l'auto-aveuglement auto promus grand libérateurs ne m'écouteront pas.
    Peu importe. Ils ne représentent qu'une fraction d'une écume. Pour ma part, je ne représente que moi-même, et n'ai pas d'autre ambition.

    La tempérance est le contraire de la résignation. Elle affermit et fixe dans la durée un mouvement bien plus concret et plus lucide. Nous ne sommes pas dupes, y compris de nous-même-s. Je sais que des monstres seront bientôt lâchés sur un sol fertile: jalousie, vengeances, rancœurs, égos humiliés soudain explosés puis exposés en étendards, esprit de revanche, manipulations, frustrations accumulées et soudain libérées... fertiliseront des charniers d'espérance, d'humanité et de beautés. Les conditions sont présentes et fécondes. Et préparées. Par d'autres. Beaucoup y feront leur lit et les visionnaires autistes y déploieront la démesure de leur ambition médiocre.

    Nous avons toutes et tous des revanches à prendre, sur "la vie", sur les autres et souvent surtout sur nous-mêmes. Nous avons toutes et tous quantité de raisons de désespérer, de nous résigner ou de dévaster ces essaims d'insectes qui nous dévorent et nous déshumanisent. Et bien peu, en apparence, de raisons de croire en nous-mêmes, de manière réaliste et optimiste, de laisser éclater les grandes eaux de l'espoir.

    Cessons de baver devant l'os qu'on nous donne à espérer ronger, de nous culpabiliser d'être humain limité, c'est à dire merveilleux de forces et de faiblesses, d'appétences et de compétences. Abattons ces murs qui nous désolent et nous cloisonnent, nous enferment dans des certitudes aveuglantes comme des soleils d'airain, mais nous empêchent de voir les beautés du monde, englouties sous les habitudes. Ne voyons plus dans l'autre les différences mais les complémentarités.

    Si nous devons tuer quelque chose, ce sont nos peurs.

    Ne devenons pas tels qu'ils voudraient que nous soyons, ne devenons pas comme eux pour autant. Restons nous-mêmes. Sereins. Jusqu'ici nous n'avons fait que survivre comme on a pu. Ne nous en blâmons pas, soyons en fier: nous sommes des rescapés, et pour certains des survivants.
    Soyons sereins puisque nous avons surmonté tant d'épreuves déjà, soyons généreux, beaux. C'est notre nature. Elle ne demande qu'à se déployer en grand.

    Montrons à ceux qui veulent nous mutiler que nous nous sommes libérés d'eux, que nous nous sommes affranchis de leur joug, de leur conditionnement en évaporant nos peurs. En transmuant la haine en amour, et la colère en tendresse. S'ils s'acharnent autant à nous déposséder de nous-mêmes, et à nous empêcher de vivre ensemble, réellement autrement, ce n'est, tout simplement, que parce que nous sommes importants à leurs yeux. Pourquoi harceler quelqu'un qui n'a aucun intérêt? Si ce qu'il est, fait ou dit est dérisoire et délirant ? Si ce n'est parce qu'il a raison et qu'il faut l'empêcher? Leur pestilence tient lieu de mot d'amour, leur venin de compliment. La peur a donc déjà changé de camp. Eux le savent sinon pourquoi s'armeraient-ils autant, ne proposeraient que le silence, l'exclusion et l'espionnage comme unique réponse à nos questions les plus légitimes?
    Eux le savent, mais nous, nous n'en sommes pas encore conscients.

    Montrons leur, au-delà des mots, par notre sérénité, qu'ils ne nous atteignent plus. Soyons cohérent avec nous-mêmes, c'est à dire crédibles. En toute lucidité.

    Et pour abattre, définitivement, ce système dont nous ne voulons plus puisqu'il nous déshumanise, cessons de le reproduire, de le nourrir et de l'entretenir. Construisons le ce monde, différent, tel que nous le voulons, à côté de celui, exsangue, qui ne tardera pas à s'effondrer de lui-même. En étant nous-mêmes, et en reprenant la maîtrise de notre vie, il ne restera plus qu'une coquille vide, que certains pourront continuer de sucer, comme le sein tari d'une mère absente.

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