par Après quelques ravitaillements, nous voici parvenus au commencement.
Contact a été pris avec un noyau de résistance terrestre. Nos cryptoingénieurs sont parvenus à maintenir et à intensifier le contact.
Nous sommes maintenant prêts à décoller, l'équipage se rassemble encore. Nous ne partirons que dans quelques heures. Nous voyageons légers, mais avec dans le coeur cette pressante envie de dignité, de liberté et de respect que cette civilisation mourante n'accordait plus que sur présentation de tickets privés. Comme des rations de survie.
Extrait du rapport de la résistance, date terrestre 18 juin 2014
"A travers nos artères et nos cellules, nous diffusons sans interruption l'information alternative et citoyenne qui fleurit un peu partout dans la galaxie humaine. Nous regardons les grands médias traditionnels, puisqu'ils ne nous regardent plus. Nous n'écoutons plus ceux qui se proclament puissants puisqu'ils nous espionnent. La peur a changé de camp. L'information est notre arme. Nous sommes l'avenir.
Nous pulsons des cellules saines dans ce corps en putréfaction que certains voudraient voir notre si belle planète devenir. Nous distillons des savoirs et des expériences comme autant de graines sur des terres assoiffées, des bouches exsangues, des cœurs fertiles mais résignés, crispés, recroquevillés sur le vide. Nous refusons la résignation, addiction à la soumission et à la reddition, réfutons l'aliénation de demander à d'autres de gérer notre vie à notre place. Nous ne partons en guerre que contre l'indifférence et ce qui ronge nos semblables, frères en humanité, héritiers d'eux-mêmes que d'autres voudraient jeter aux chiens.
Nous ne sommes missionnaires que de nous-mêmes, humains. Nous n'avons rien à vendre, mais tout à donner. Et à recevoir.
Nous sommes la résistance résiliante, puisque nous sommes du côté de la vie, de la lumière et de la sérénité. Nous ne forçons personne, acceptons tout le monde sans condition s'il est sincère.
Nous ne luttons pas pour détruire, nous construisons et rassemblons les énergies, les envies et les compétences partout où elles se trouvent.
Et nous les confrontons à d'autres, non pour qu'elles s'entre-déchirent mais pour qu'elles se complètent, se nourrissent l'une de l'autre, s'adaptent à chaque situation qu'elles peuvent trouver au cours de notre exploration de l'humain. Et de la vie. Nous facilitons, propageons et distribuons des débats, des informations, des torrents d'insoumission et de liberté, provoquons l'amour, et la tendresse. Et la sérénité.
Il appartient à chacune et à chacun de s'accaparer et de fertiliser des parcelles de savoir, de relever les défis immenses que seul le nombre permet de relever. Nous nous affranchissons de nos anciennes servitudes, dont nos peurs et nos ignorances, de siècles de servages au bénéfice de quelques-uns.
Nous, nous leur laissons la télévision et la presse, mais nous répandons dans les rues et sur internet, tissons des filets pour secourir les plus fragiles d'entre-nous et piéger les tortionnaires. Nous forgeons dans le feu de l'expérience des nuits étincelantes et des jours radieux. Nous sommes partout. À chaque instant. Le plus infime frémissement de vie devient pour nous le plus somptueux des spectacles, nous recueillons la moindre goutte de sueur, la plus ténue des étincelles pour qu'elle embrase le ciel. Et guide ses frères.
Nous savons que nous pouvons. Et puisque nous pouvons, nous faisons. Battre ce coeur de la vie en nous. Propager ces battements réguliers et assourdissants dans tous les mausolées, de la finance et de la corruption. Irriguer de lumière les officines de la peur, les comptables de tous les génocides ou écocides.
Nous sommes en guerre, c'est l'ancien monde qui nous l'a imposée. Mais tous les moyens ne sont pas bons pour la gagner. Nous sommes en guerre, mais vie est notre nom. La vie est notre horizon, et elle trouve toujours son chemin. Il suffit d'une poitrine, d'un coeur qui bat, même épuisé, d'un regard. Ça ne se vend pas, ça se donne. Sans concession. Nous préservons comme sacré ce don d'émerveillement que chacun reçoit en naissant. C'est le fondement de notre action, nourrir l'enfant en nous des actions de l'adulte qu'il est devenu.
L'humiliation, le mépris, l'indifférence et avant tout la peur voilà nos ennemis.
Ami, relève-toi, marche avec nous, viens grossir nos rangs."
Contact a été pris avec un noyau de résistance terrestre. Nos cryptoingénieurs sont parvenus à maintenir et à intensifier le contact.
Nous sommes maintenant prêts à décoller, l'équipage se rassemble encore. Nous ne partirons que dans quelques heures. Nous voyageons légers, mais avec dans le coeur cette pressante envie de dignité, de liberté et de respect que cette civilisation mourante n'accordait plus que sur présentation de tickets privés. Comme des rations de survie.
Extrait du rapport de la résistance, date terrestre 18 juin 2014
"A travers nos artères et nos cellules, nous diffusons sans interruption l'information alternative et citoyenne qui fleurit un peu partout dans la galaxie humaine. Nous regardons les grands médias traditionnels, puisqu'ils ne nous regardent plus. Nous n'écoutons plus ceux qui se proclament puissants puisqu'ils nous espionnent. La peur a changé de camp. L'information est notre arme. Nous sommes l'avenir.
Nous pulsons des cellules saines dans ce corps en putréfaction que certains voudraient voir notre si belle planète devenir. Nous distillons des savoirs et des expériences comme autant de graines sur des terres assoiffées, des bouches exsangues, des cœurs fertiles mais résignés, crispés, recroquevillés sur le vide. Nous refusons la résignation, addiction à la soumission et à la reddition, réfutons l'aliénation de demander à d'autres de gérer notre vie à notre place. Nous ne partons en guerre que contre l'indifférence et ce qui ronge nos semblables, frères en humanité, héritiers d'eux-mêmes que d'autres voudraient jeter aux chiens.
Nous ne sommes missionnaires que de nous-mêmes, humains. Nous n'avons rien à vendre, mais tout à donner. Et à recevoir.
Nous sommes la résistance résiliante, puisque nous sommes du côté de la vie, de la lumière et de la sérénité. Nous ne forçons personne, acceptons tout le monde sans condition s'il est sincère.
Nous ne luttons pas pour détruire, nous construisons et rassemblons les énergies, les envies et les compétences partout où elles se trouvent.
Et nous les confrontons à d'autres, non pour qu'elles s'entre-déchirent mais pour qu'elles se complètent, se nourrissent l'une de l'autre, s'adaptent à chaque situation qu'elles peuvent trouver au cours de notre exploration de l'humain. Et de la vie. Nous facilitons, propageons et distribuons des débats, des informations, des torrents d'insoumission et de liberté, provoquons l'amour, et la tendresse. Et la sérénité.
Il appartient à chacune et à chacun de s'accaparer et de fertiliser des parcelles de savoir, de relever les défis immenses que seul le nombre permet de relever. Nous nous affranchissons de nos anciennes servitudes, dont nos peurs et nos ignorances, de siècles de servages au bénéfice de quelques-uns.
Nous, nous leur laissons la télévision et la presse, mais nous répandons dans les rues et sur internet, tissons des filets pour secourir les plus fragiles d'entre-nous et piéger les tortionnaires. Nous forgeons dans le feu de l'expérience des nuits étincelantes et des jours radieux. Nous sommes partout. À chaque instant. Le plus infime frémissement de vie devient pour nous le plus somptueux des spectacles, nous recueillons la moindre goutte de sueur, la plus ténue des étincelles pour qu'elle embrase le ciel. Et guide ses frères.
Nous savons que nous pouvons. Et puisque nous pouvons, nous faisons. Battre ce coeur de la vie en nous. Propager ces battements réguliers et assourdissants dans tous les mausolées, de la finance et de la corruption. Irriguer de lumière les officines de la peur, les comptables de tous les génocides ou écocides.
Nous sommes en guerre, c'est l'ancien monde qui nous l'a imposée. Mais tous les moyens ne sont pas bons pour la gagner. Nous sommes en guerre, mais vie est notre nom. La vie est notre horizon, et elle trouve toujours son chemin. Il suffit d'une poitrine, d'un coeur qui bat, même épuisé, d'un regard. Ça ne se vend pas, ça se donne. Sans concession. Nous préservons comme sacré ce don d'émerveillement que chacun reçoit en naissant. C'est le fondement de notre action, nourrir l'enfant en nous des actions de l'adulte qu'il est devenu.
L'humiliation, le mépris, l'indifférence et avant tout la peur voilà nos ennemis.
Ami, relève-toi, marche avec nous, viens grossir nos rangs."
