par Nous avons vu deux techniques d'espionnage modernes, le vol de données et la puce RFID1. Il en est d'autres, bien d'autres. Et bien évidemment. « Tout le monde » les utilise, nous dit-on. L'individu lambda à des fins d'espionnage « sentimental »2. Voyons maintenant comment les entreprises espionnent leurs concurrents quand ce n'est pas leurs clients, comment la police se met parfois hors la loi sous prétexte du tout sécuritaire pour prévenir de futurs larcins ou des crimes.Et commençons par un scandale dont vous n'avez probablement jamais entendu parler.
(Crédit visuel: Süddeutsche.de als)
Aux États-Unis, l'homme à abattre depuis le 11 novembre était Bin Laden. Les armées du monde étaient sur les dents, on le cherchait partout, dans les grottes comme dans les vallées asiatiques ou au Moyen-Orient.
C'est le New York Times qui dévoila en 2011 le pot aux roses. Ou plutôt releva la planche de la cuvette des WC américains : « Dans les mois précédant l’assassinat d’Osama Ben Laden, la CIA a mené un programme bidon de vaccination à Abbottabad, au Pakistan, comme un subterfuge dans le but d’obtenir des preuves ADN de membres de la famille de Ben Laden qui étaient supposés se terrer là-bas dans un camp » « Des agents de la CIA recrutèrent un médecin pakistanais expérimenté pour organiser une campagne de vaccination à Abbottabad, en démarrant le « projet » dans un quartier plus pauvre de la ville pour le faire paraître plus authentique », rapporte le Guardian.
« Cette méthode », comme l'explique Mike Adams du Natural News3, « est une première dans l’histoire d’un gouvernement américain forcé d’admettre qu’il se sert d’une activité de « santé publique » pour récolter secrètement et illégalement de l’ADN de gens juste pour tenter d’assassiner une seule personne. » L'auteur nous informe également que « selon Yahoo News, la conseillère sur l’anti-terrorisme à la Maison Blanche, Lisa Monaco, a relayé aujourd’hui cette nouvelle affirmation aux doyens des 13 facultés de santé publique des US. Elle aurait ajouté, « L’agence ne cherchera pas à obtenir ou exploiter de l’ADN ou un autre matériel génétique par l’intermédiaire de tels programmes », confirmant encore une fois que la CIA s’est servie de faux programmes de vaccination pour acquérir des échantillons d’ADN afin de pister des cibles humaines et les exterminer. »
Les fausses vaccinations à fin d'espionnage étaient jusqu'alors inédites. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un état se fait prendre la main dans le sac pour pratiques illicites voire totalement non éthiques sous des prétextes présentés comme essentiels.
Les sources de l'état, sa justification, est de servir l'intérêt du peuple, et non seulement des intérêts privés. En France, par exemple, "Les experts de la CNIL ont mis sous surveillance un iPhone 3Gs connecté à un réseau WiFi.4 Ils ont analysé ses communications et observé les données de géolocalisation qu'il transmet à Apple. La confidentialité de ces communications est protégée par le protocole de chiffrement SSL/TLS et il a donc fallu mettre en place un dispositif d'interception particulier pour accéder à leur contenu", raconte la Commission. Qui persiste : "L'iPhone envoie à Apple des informations sur les points d'accès WiFi qu'il a "vus" dans les heures ou les jours précédents. Ces points d'accès WiFi sont identifiés par leur adresse MAC associée à la force du signal mesuré et la position géographique (GPS) du téléphone au moment de la mesure (ainsi que d'autres données techniques complémentaires, à l'exclusion du SSID)". Rien de grave cependant pour la CNIL, qui constate que "les communications entre l'iPhone et Apple ne contiennent pas d'identifiant unique ou autre information permettant d'identifier le téléphone", et que "ce choix technique, confirmé récemment dans un courrier par Apple, rend cette collecte en principe anonyme et élimine donc largement le risque de traçage des personnes".
Enfin en Allemagne, la police a dû faire marche arrière après que des hackers, le célèbre Chaos Computer Club (CCC), l'ait épinglé5 et obligé la ministre Sabine Leutheusser-Schnarrenberger à reconnaître publiquement l'abus de pouvoir anticonstitutionnel posé par le logiciel espion Quellen-TKÜ : « S'il est question d'une fouille en ligne, même très ciblée, ce que je considère comme très problématique, alors l'État doit utiliser une technique qui exclut absolument [...] ce qu'interdit la Constitution". "La technique utilisée doit être autorisée ensuite nous devons être absolument sûrs que nous n'entrons pas dans des domaines interdits de la sphère privée" Ce qui laisse songeur quand les pirates arrêtent la police...
1 https://chroniquemondesemerg.forumgratuit.be/t95-2-formes-d-espionnage-le-vol-de-donnees-et-la-puce-rfid-soluble
2 https://chroniquemondesemerg.forumgratuit.be/t96-espionnez-vous-les-uns-les-autres
3
http://www.wikistrike.com/2014/06/la-maison-blanche-admet-avoir-mis-en-scene-une-operation-de-fausse-vaccination-pour-collecter-de-l-adn.html
4 http://www.numerama.com/magazine/20144-la-nuit-votre-iphone-dit-a-apple-ou-il-etait-dans-la-journee.html
5 http://www.numerama.com/magazine/20142-l-allemagne-embarrassee-par-le-mouchard-informatique-de-la-police.html
(Crédit visuel: Süddeutsche.de als)
Aux États-Unis, l'homme à abattre depuis le 11 novembre était Bin Laden. Les armées du monde étaient sur les dents, on le cherchait partout, dans les grottes comme dans les vallées asiatiques ou au Moyen-Orient.
C'est le New York Times qui dévoila en 2011 le pot aux roses. Ou plutôt releva la planche de la cuvette des WC américains : « Dans les mois précédant l’assassinat d’Osama Ben Laden, la CIA a mené un programme bidon de vaccination à Abbottabad, au Pakistan, comme un subterfuge dans le but d’obtenir des preuves ADN de membres de la famille de Ben Laden qui étaient supposés se terrer là-bas dans un camp » « Des agents de la CIA recrutèrent un médecin pakistanais expérimenté pour organiser une campagne de vaccination à Abbottabad, en démarrant le « projet » dans un quartier plus pauvre de la ville pour le faire paraître plus authentique », rapporte le Guardian.
« Cette méthode », comme l'explique Mike Adams du Natural News3, « est une première dans l’histoire d’un gouvernement américain forcé d’admettre qu’il se sert d’une activité de « santé publique » pour récolter secrètement et illégalement de l’ADN de gens juste pour tenter d’assassiner une seule personne. » L'auteur nous informe également que « selon Yahoo News, la conseillère sur l’anti-terrorisme à la Maison Blanche, Lisa Monaco, a relayé aujourd’hui cette nouvelle affirmation aux doyens des 13 facultés de santé publique des US. Elle aurait ajouté, « L’agence ne cherchera pas à obtenir ou exploiter de l’ADN ou un autre matériel génétique par l’intermédiaire de tels programmes », confirmant encore une fois que la CIA s’est servie de faux programmes de vaccination pour acquérir des échantillons d’ADN afin de pister des cibles humaines et les exterminer. »
Les fausses vaccinations à fin d'espionnage étaient jusqu'alors inédites. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un état se fait prendre la main dans le sac pour pratiques illicites voire totalement non éthiques sous des prétextes présentés comme essentiels.
Les sources de l'état, sa justification, est de servir l'intérêt du peuple, et non seulement des intérêts privés. En France, par exemple, "Les experts de la CNIL ont mis sous surveillance un iPhone 3Gs connecté à un réseau WiFi.4 Ils ont analysé ses communications et observé les données de géolocalisation qu'il transmet à Apple. La confidentialité de ces communications est protégée par le protocole de chiffrement SSL/TLS et il a donc fallu mettre en place un dispositif d'interception particulier pour accéder à leur contenu", raconte la Commission. Qui persiste : "L'iPhone envoie à Apple des informations sur les points d'accès WiFi qu'il a "vus" dans les heures ou les jours précédents. Ces points d'accès WiFi sont identifiés par leur adresse MAC associée à la force du signal mesuré et la position géographique (GPS) du téléphone au moment de la mesure (ainsi que d'autres données techniques complémentaires, à l'exclusion du SSID)". Rien de grave cependant pour la CNIL, qui constate que "les communications entre l'iPhone et Apple ne contiennent pas d'identifiant unique ou autre information permettant d'identifier le téléphone", et que "ce choix technique, confirmé récemment dans un courrier par Apple, rend cette collecte en principe anonyme et élimine donc largement le risque de traçage des personnes".
Enfin en Allemagne, la police a dû faire marche arrière après que des hackers, le célèbre Chaos Computer Club (CCC), l'ait épinglé5 et obligé la ministre Sabine Leutheusser-Schnarrenberger à reconnaître publiquement l'abus de pouvoir anticonstitutionnel posé par le logiciel espion Quellen-TKÜ : « S'il est question d'une fouille en ligne, même très ciblée, ce que je considère comme très problématique, alors l'État doit utiliser une technique qui exclut absolument [...] ce qu'interdit la Constitution". "La technique utilisée doit être autorisée ensuite nous devons être absolument sûrs que nous n'entrons pas dans des domaines interdits de la sphère privée" Ce qui laisse songeur quand les pirates arrêtent la police...
1 https://chroniquemondesemerg.forumgratuit.be/t95-2-formes-d-espionnage-le-vol-de-donnees-et-la-puce-rfid-soluble
2 https://chroniquemondesemerg.forumgratuit.be/t96-espionnez-vous-les-uns-les-autres
3
http://www.wikistrike.com/2014/06/la-maison-blanche-admet-avoir-mis-en-scene-une-operation-de-fausse-vaccination-pour-collecter-de-l-adn.html
4 http://www.numerama.com/magazine/20144-la-nuit-votre-iphone-dit-a-apple-ou-il-etait-dans-la-journee.html
5 http://www.numerama.com/magazine/20142-l-allemagne-embarrassee-par-le-mouchard-informatique-de-la-police.html
