Chronique des Mondes Emergents

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Chronique des Mondes Emergents

Ce siècle est à la barre et je suis son témoin. Victor Hugo [L'Année terrible (1872)]

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    Appel du 6 Novembre

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    Messages : 123
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    Appel du 6 Novembre Empty Appel du 6 Novembre

    Message par Admin Lun 9 Juin - 11:43

    #2011 #guerre #précarité #pauvreté #mondeémergent #contestation #revendicationpacifique #citoyen #citoyenneté #appelinsurrectionpacifique #révolution #manifestations #groupepression #printempsarabes #Wikileaks #RévolutiondeJasmin #indignés #99% #révolutioncasseroles #Anonymous #Occupy

    Ce 6 novembre 2011,

    "Mes amis, au secours !" Abbé Pierre

    Appel du 6 Novembre Gandhi10


    La guerre contre la précarité n'est pas nouvelle, ou alors je n'ai rien compris des appels de lutte de l'Abbé Pierre. Cette guerre nous ne l'avons pas voulue, mais qui veut continuer à la subir? Et je nous sais nombreux, et je nous sais chaque jour plus nombreux encore à nous mobiliser pour y faire face.

    L'Abbé Pierre, comme Gandhi, Aung San Suu Kyi, Nelson Mandela, Martin Luther King et tant d'autres, nous montrent un engagement solidaire et pacifique, dans une guerre sanglante.
    En Belgique, mais aussi en Italie, en Russie, en Israël, aux États-Unis, en Espagne, en France, en Corée... partout ! Et sous de multiples formes dont les printemps arabes, la Révolution de Jasmin, WikiLeaks, les Indignés, les 99%, les Anonymous, Les #Occupy... même des multimilliardaires et des profs d'université sont sur le front. Chacun dans sa diversité, mais tous mobilisés autour de l'envie d'une plus juste égalité notamment financière.

    Car la multiplicité des problèmes et des régions sinistrées prouvent qu'il ne s'agit pas de « cas locaux », tous ont un même point commun : le système. Et le fait que partout sur la Terre, d'autres personnes gèrent de la même manière des choses similaires l'attestent : changer de politique sans changer de système ne sert à rien, changer les personnes non plus. Nous avons besoin d'une révolution morale. Et pacifique !
    Remplacer une barbarie par une autre barbarie, voila ce que l'homme nomme progrès. Il ne peut y avoir de progrès que moral!
    On ne se bat pas contre, mais pour. Pour la dignité, et pour l'humain. S'opposer, c'est continuer et prolonger ce que l'on veut mettre bas.

    Il faut se réapproprier TOUS les mots. Nous n'avons pas une révolution à mener, nous avons un monde à reconstruire, un quotidien à conquérir.

    Voici pourquoi je pense nécessaire de s'investir dans le présent avec autant d'efficacité et de détermination.

    Les groupes de pression et les manifestations sont nécessaires et prennent chaque jour de l'ampleur, malgré les différences de castes, de classes, de philosophie, de politique, d'argent. Bien sûr ces mouvements sont spontanés pour la plupart et fusent dans tous les sens.
    Ceux qui s'engagent actuellement ont raison, nous sommes avec eux, nous sommes comme eux, mais si les choix ne sont pas posés et assumés, si les réponses ne sont pas trouvées rapidement, la frustration et la rancœur, l'esprit de vengeance et finalement la haine germeront sur les tombeaux. Et nous prolongerons la guerre que nous avions décidé d'anéantir. Quoiqu'il en soit, ne rien faire est la meilleure façon de n'arriver nulle part.

    Oui, toute lumière apporte son flot d'ombres!
    Nos deux principaux dangers sont les crispés et les enragés. Les grands discours creux et enflammés qui ne servent qu'à rester sur place, les peurs de perdre ce que nous croyons tenir et qui finira de toute façon par tomber, les adeptes de la bureaucratie comme les stratèges en génocides. Voilà ce que nous devons absolument éviter si nous voulons construire, maintenant, une société plus juste, plus responsable. Plus digne.

    Cette première onde sismique a pour but d'éclairer, de secouer les consciences, mais elle ne restera superficielle QUE si, pendant ce temps-là, ou juste après, on ne peut semer des idées ou des prises de conscience. On enracine ainsi le mouvement de façon plus durable. ET c'est ce que nous faisons.

    N'attendons pas que les gens fassent à notre place.
    Nous avons besoin d'un réseau, structuré et démocratique, pour gérer la transition. Pour devenir l'un des leviers vers un meilleur demain, nous devons être exemplaires. Et dignes. Mobilisons maintenant la meilleure part de chacun, celle que ces mouvements citoyens nous montrent. Aujourd'hui. Il le faut, parce que nous n'avons pas le choix tout simplement.
    Aujourd'hui, maintenant, sont des espaces qu'il nous faut reconquérir !

    Il le faut aussi parce que la société économique actuelle n'est pas viable. Elle est en train de s'écrouler par les pays émergents notamment. Mais aussi par les problèmes internes qui n'ont jamais trouvés de réponses respectueuses pour le plus grand nombre.
    Il le faut pour que chacun retrouve enfin sens et dignité.

    L'homme, animal biologique, n'a pas fini son évolution. A en croire les scientifiques, celle-ci s'est même diablement accélérée depuis deux siècles. L'homme, animal social, n'a pas fini son évolution non plus. La société ne reste figée que par la volonté de quelques-uns, et l'inertie de ceux qui l'acceptent. Mais ceux-là sont déjà morts, même s'ils ne le savent pas.

    Voilà posées les bases, les fondations de ce réseau de résistance à la guerre économique. Je n'ai aucune envie ni aucun besoin d'apôtres ou de hyènes, d'adeptes ou de valets. Il appartient à chacun(e) de vous d'y apporter sa pierre, et son envie de vie. Comme un refuge, comme un refus, mais aussi comme un lieu de prospérité en humanité, d'échanges et de respect. Pour ne plus subir mais construire, pour ne plus se résigner au pire, mais aller de l'avant vers ce monde que nous voulons, et tel que nous le voulons. Car demain aura la forme que nous voudrons lui donner aujourd'hui.


    « L'homme fort dit : je suis. Et il a raison. Il est.
    L'homme médiocre dit également : je suis. Et lui aussi a raison. Il suit.
    »
    Victor Hugo
    "Sois le chemin que tu veux voir en ce monde", Gandhi




    Une demande d'utiliser cet appel comme lien avec divers groupes européens, principalement espagnols, incita Lau Tus à le traduire ainsi:




    “Amigos, ¡ayuda!”


    La guerra contra la precariedad no es algo nuevo, o sea que no haya entendido nada de los llamamientos a la lucha del Abate Pierre. Esta guerra, no la quisimos, ¿pero, quién quiere seguir sufrirla?  Y sé que somos numerosos, y  sé que cada día somos cada vez más numerosos al movilizarnos para hacer frente a esta precariedad.
    El Abate Pedro, al igual de Gandhi, Aung San Suu Kyi, Nelson Mandela, Martin Luther King et tantos otros, nos muestran un compromiso solidario y pacifico, dentro de una guerra sangrienta. En Bélgica, pero también en Italia, en Rusia, en Israel, en los Estados-Unidos, en España, en Francia, en Corea, ¡en cualquier lugar! Y bajo una multiplicidad de formas dentro de las que las primaveras árabes, la Revolución de Jazmín, WikiLeaks, los Indignados, los 99%, los Anonymous, Los #Occupy, etc. Y aun archimillonarios y profesores de universidad en el frente. Cada uno en su diversidad, pero todos movilizados alrededor du la gana de una igualdad más justa, particularmente en el plan financiero.

    Appel du 6 Novembre Global10

    Porque la multiplicidad de los problemas y de las regiones siniestradas muestran que no se trata de “casos locales” sino que todos tienen un punto común: el sistema. Y el hecho de que, en cualquier lugar de la Tierra, otras personas gestionan cosas similares de la misma manera lo atestiguan: cambiar de política o de personas sin cambiar el sistema no sirve de nada. Se necesita una revolución moral. ¡Y pacifica! Reemplazar una barbaridad por otra barbaridad, eso es lo que el ser humano llama progreso. Pero no puedo existir progreso sino un progreso moral.

    No luchamos en contra, sino para. Para la dignidad y el ser humano. Oponerse, es seguir prolongando lo que queremos combatir.  Tenemos que apropiarnos TODAS las palabras de nuevo. No tenemos que llevar una revolución a cabo, sino que tengamos un nuevo mundo que construir, un cotidiano que conquistar.  Por eso es por lo que pienso que es necesario investirnos en el presente con tal eficacidad y determinación. Hacen falta grupos de presión y manifestaciones. Estos toman cada vez más importancia a pesar de las diferencias de castas, de clases, de filosofía, de política, de dinero. Por supuesto, la mayoría de estos movimientos son espontáneos y llueven en todas las diferencias. Los que se comprometen ahora tienen razón. Somos  con ellos; somos como ellos. Pero si no se asumen las elecciones, si no se encuentran las soluciones, la frustración y el rencor, el espíritu de venganza y al final el odio germinara en las tumbas. Y prolongáramos la guerra que habíamos decido aniquilar. Sea lo que sea, hacer nada es la mejor manera de ir a ninguna parte. Claro que cada luz lleva su parte de sombra.  Los dos principales peligros que tenemos que afrontar son tantos los crispados como los rabiosos.

    Los grandes discursos vacíos y encendidos solo sirven para estar estancado. Tenemos que evitar los miedos de perder lo que creemos tener  y que de toda manera acabara por caer, los adeptos de la burocracia si queremos construir una sociedad más justa, más responsable, más digna.
    Esta primera onda sísmica tiene como objetivo trastornar las conciencias. Y solo quedará superficial si, mientras tanto, no se puede sembrar ideas para arraigar el movimiento. Et eso es lo que estamos haciendo. No esperemos que la gente lo haga por nosotros.

    Necesitamos una red estructurada y democrática para gestionar la transición. Tenemos que ser ejemplados. Y dignos. Movilizamos ahora la mejor parte de cada uno, la que estos movimientos ciudadanos nos muestran. Hoy. Hay que hacerlo simplemente porque ya no podemos elegir. Hoy, ahora, ¡son espacios que tenemos que conquistar de nuevo!
    Hay que hacerlo también porque la sociedad económica actual ya no es viable. Está cayendo a causa de los problemas internos por los que nunca jamás se han encontrado soluciones respetuosas del bien común. Hay que hacerlo por fin para que cada uno encuentre de nuevo sentido y dignidad.

    El hombre, animal biológico, todavía no acabo su evolución. Según los científicos, ésta aun aceleró por desde hace dos siglos. El hombre, animal social, no cumplió su evolución tampoco. La sociedad queda fija solo a voluntad de algunos. Y por la inercia de los que quien la aceptan. Pero éstos ya han muerto, aunque no lo saben.

    Aquí están las bases, las fundaciones de esta red de resistencia a la guerra económica.  Pero ¡ahora teneis que pensar por os mismos! No dejéis alguien dictar lo que debéis pensar o hacer. Aquí solo está mi punto de vista. Y vosotros, ¿qué pensáis?
    Pertenece a cada uno llevar su piedra al edificio, y visión del futuro. Como un refugio, como una denuncia, pero también como u lugar de prosperidad y humanidad, de intercambios y de respecto. Para que ya no suframos ni renunciemos sino que construyamos, vayamos hacia este mundo que queremos, y tal como lo queremos.  Porque mañana tendrá la forma que deseamos darle hoy.


    “Sea el cambio que usted quiere ver en el mundo”, Mahatma Gandhi.

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai - 3:51