par #chronique #media #journaliste #journalisme #manipulation #police #policier #extrêmedroite #expert #expertinvité #chroniqueur #animateur
Quand je ne connais pas quelqu'un, je pense que c'est quelqu'un de bien, d'intelligent. Pourquoi partir sur un a priori négatif à la base?
Je n'aime pas non plus les généralités, du genre "LES femmes", "LES hommes", "LES flics", "LES chiens "... parce que l'individu n'est pas le nombre. Oh je sais bien qu'il y a des réflexes de classe, voire de castes.
Je pense donc que les gens sont intelligents.
Je pense que je fais partie des gens, mais surement pas des "gens bien", c'est à dire ceux qui plaisent. Ou qui veulent plaire.
Je me trompe souvent mais ça doit être ma nature optimiste. Je suis un pessimiste optimiste. Je n'attends rien, c'est la meilleure manière de ne pas être déçu, mais si quelque chose de bien arrive alors la surprise ne peut être que bonne.
Bref, je crois que les gens sont intelligents, malgré ce que je constate régulièrement, ici comme ailleurs.
Donc, en toute logique et en respect de l'autre, je ne pense pas que tous les policiers ou les militaires soient des crétins bornés. Mon père était militaire, je lui suis donc redevable de ce que je suis, en grande partie, et l'en remercie.
Je ne pense pas être ambigu si je dis que les policiers sont des êtres humains et donc possèdent, au moins d'un point de vue atavique, des restes d'intelligence. Non, tous les policiers n'ont pas leur matraque pour ersatz de leur virilité. Il en est de bien. Il en est qui restent fidèles à leurs serments de servir la nation et le peuple. Pas des intérêts privés. Il en est, enfin, il doit y en avoir. C'est humain: dans tous les groupes il y a de tout. Pour les avoir côtoyés de près, principalement dans le cadre de cette plate forme contre la violence domestique, je n'en ai pas rencontrés. Le mépris, cette volonté de s'affirmer, cette indifférence aux souffrances, ce besoin de prouver sa supériorité, oui, à chaque instant. Mais je vous l'ai dit je suis optimiste.
Donc, le policier est un être intelligent. Ce qu'il fait, il le fait donc en connaissance de cause. C'est en cela qu'il est complice actif, et non le suivant naïf d'un système corrompu.
De même, j'ai suivi une formation de journaliste, l'ai été, ai gravité dans quelques fonctions de ce secteur.
Il y a donc, parmi les médiatiques aussi, des gens biens, des gens sains, des gens bref. Je ne parle pas de ces animateurs, drapés dans l'arrogance de leur néant figé, au QI d'huître en gelée emmitouflé dans leur autosuffisance bebendumesque, non, je parle des journalistes, s'il en reste, et des commentateurs politiques, des chroniqueurs. Des experts invités. Le mot "invité" est important: on n'invite que des gens que l'on apprécie, ou au moins dont l'on sait à quoi s'attendre, qui régurgitent le prédigéré médiatique, le consensus au ventre mou. Qui rassemblent, en terme d'audimat, quitte à feindre des scandales préfabriqués de toute pièces dans une opération de marketing, pardon de presse. Nulle spontanéité, nulle vie, nul élan là dedans, tout est calculé et prévu.
Quand j'étais étudiant, nous avions des examens et des contrôles hebdomadaires, du genre "question pour un champion": tu régurgites au plus vite le par coeur, sans prendre la peine de le digérer et donc de l'assimiler. Aucune formation en critique par exemple. Et la déontologie ne dépassait guère 1 heure de cours... en première année...
Je crois que les journalistes, s'il en reste, sont intelligents. Ils sont en prise avec la matière même de l'histoire qui se déroule sous nos pas et autour de nous. Ils ont accès à l'information et souvent la font ou la créent eux-mêmes/ Bref, ils savent.
Ils savent qu'ils se taisent ou mentent. Pourtant ils le font. Ils n'ont donc pas cette excuse commune du "oh! je ne savais pas!"
Les journalistes, s'il en reste, sont donc intelligents. Leur intérêt est donc ailleurs.
Ils sont donc complices actifs, et en cela le dernier garde fou de ce système, ils en sont la soupape de sécurité.
Au même titre que l'extrême droite qui est le dernier rempart contre l'unité de la population. Les processus sont similaires; l'extrême droite divise et camoufle les responsabilités en pointant les plus vulnérables, les médias étouffent et taisent la réalité mouvante de la société et du monde pour resservir les plats lyophilisés à coup d'émotions.
On me dira que ma réaction n'est que la vile frustration d'un journaliste déchu? Je ne le pense pas, et je répondrai d'un cinglant: journaliste, oui, collabo jamais.
Je n'aime pas non plus les généralités, du genre "LES femmes", "LES hommes", "LES flics", "LES chiens "... parce que l'individu n'est pas le nombre. Oh je sais bien qu'il y a des réflexes de classe, voire de castes.
Je pense donc que les gens sont intelligents.
Je pense que je fais partie des gens, mais surement pas des "gens bien", c'est à dire ceux qui plaisent. Ou qui veulent plaire.
Je me trompe souvent mais ça doit être ma nature optimiste. Je suis un pessimiste optimiste. Je n'attends rien, c'est la meilleure manière de ne pas être déçu, mais si quelque chose de bien arrive alors la surprise ne peut être que bonne.
Bref, je crois que les gens sont intelligents, malgré ce que je constate régulièrement, ici comme ailleurs.
Donc, en toute logique et en respect de l'autre, je ne pense pas que tous les policiers ou les militaires soient des crétins bornés. Mon père était militaire, je lui suis donc redevable de ce que je suis, en grande partie, et l'en remercie.
Je ne pense pas être ambigu si je dis que les policiers sont des êtres humains et donc possèdent, au moins d'un point de vue atavique, des restes d'intelligence. Non, tous les policiers n'ont pas leur matraque pour ersatz de leur virilité. Il en est de bien. Il en est qui restent fidèles à leurs serments de servir la nation et le peuple. Pas des intérêts privés. Il en est, enfin, il doit y en avoir. C'est humain: dans tous les groupes il y a de tout. Pour les avoir côtoyés de près, principalement dans le cadre de cette plate forme contre la violence domestique, je n'en ai pas rencontrés. Le mépris, cette volonté de s'affirmer, cette indifférence aux souffrances, ce besoin de prouver sa supériorité, oui, à chaque instant. Mais je vous l'ai dit je suis optimiste.
Donc, le policier est un être intelligent. Ce qu'il fait, il le fait donc en connaissance de cause. C'est en cela qu'il est complice actif, et non le suivant naïf d'un système corrompu.
De même, j'ai suivi une formation de journaliste, l'ai été, ai gravité dans quelques fonctions de ce secteur.
Il y a donc, parmi les médiatiques aussi, des gens biens, des gens sains, des gens bref. Je ne parle pas de ces animateurs, drapés dans l'arrogance de leur néant figé, au QI d'huître en gelée emmitouflé dans leur autosuffisance bebendumesque, non, je parle des journalistes, s'il en reste, et des commentateurs politiques, des chroniqueurs. Des experts invités. Le mot "invité" est important: on n'invite que des gens que l'on apprécie, ou au moins dont l'on sait à quoi s'attendre, qui régurgitent le prédigéré médiatique, le consensus au ventre mou. Qui rassemblent, en terme d'audimat, quitte à feindre des scandales préfabriqués de toute pièces dans une opération de marketing, pardon de presse. Nulle spontanéité, nulle vie, nul élan là dedans, tout est calculé et prévu.
Quand j'étais étudiant, nous avions des examens et des contrôles hebdomadaires, du genre "question pour un champion": tu régurgites au plus vite le par coeur, sans prendre la peine de le digérer et donc de l'assimiler. Aucune formation en critique par exemple. Et la déontologie ne dépassait guère 1 heure de cours... en première année...
Je crois que les journalistes, s'il en reste, sont intelligents. Ils sont en prise avec la matière même de l'histoire qui se déroule sous nos pas et autour de nous. Ils ont accès à l'information et souvent la font ou la créent eux-mêmes/ Bref, ils savent.
Ils savent qu'ils se taisent ou mentent. Pourtant ils le font. Ils n'ont donc pas cette excuse commune du "oh! je ne savais pas!"
Les journalistes, s'il en reste, sont donc intelligents. Leur intérêt est donc ailleurs.
Ils sont donc complices actifs, et en cela le dernier garde fou de ce système, ils en sont la soupape de sécurité.
Au même titre que l'extrême droite qui est le dernier rempart contre l'unité de la population. Les processus sont similaires; l'extrême droite divise et camoufle les responsabilités en pointant les plus vulnérables, les médias étouffent et taisent la réalité mouvante de la société et du monde pour resservir les plats lyophilisés à coup d'émotions.
On me dira que ma réaction n'est que la vile frustration d'un journaliste déchu? Je ne le pense pas, et je répondrai d'un cinglant: journaliste, oui, collabo jamais.
