par Belga
L'Avenir 16 juin 2014
L’Europe pourrait être confrontée à une pénurie de gaz cet hiver, a averti lundi le commissaire européen à l’Energie Guenther Oettinger, après l’annonce que Moscou avait cessé ses livraisons de gaz à l’Ukraine.
L’Union européenne a constitué près des deux tiers de ses stocks de gaz pour l’hiver, mais certains pays comme la Hongrie, la France et la Croatie ont des réserves plus basses, selon les opérateurs européens.
D’après les données actualisées quotidiennement du Gas Infrastructure Europe (GIE) , l’UE disposait de stocks à hauteur de 51.912 milliards de mètres cubes de gaz lundi, au moment où la Russie a annoncé qu’elle cessait l’approvisionnement de l’Ukraine. Ce niveau équivaut à 64,37% des réserves annuelles de 80.643 milliards de mètres cubes, un niveau «un peu plus élevé que les autres années», selon le GIE.
«Les semaines à venir ne seront pas problématiques, nous recevrons nos volumes (habituels) de gaz», a dit M. Oettinger, mais si l’Ukraine puise dans les réserves stockées sur son sol «nous aurons un problème en cas d’hiver rigoureux».
Hongrie, France, Croatie
Certains pays étaient plus exposés que d’autres à des perturbations d’approvisionnement, comme la Hongrie, qui n’avait constitué que 26,02% de ses stocks (1.605 milliards de mètres cubes), la France avec 44,58% (5.654 milliards) et la Croatie avec 51,03% (282 milliards).
La Bulgarie et l’Autriche étaient les deux autres pays dont les réserves sont en-dessous de la moyenne européenne, avec respectivement 63,87% et 62,33% des stocks prévus présents sur le territoire.
Les réserves de gaz sont constituées tous les ans entre le 1er avril et le 1er novembre, période où la consommation est plus faible. Elles permettent de lisser les différences saisonnières de consommation, et de parer à d’éventuels problèmes d’approvisionnements, comme la crise ukrainienne actuelle.
Le GIE ne fournit pas d’estimations sur le temps que ces réserves permettraient à l’UE de tenir en cas de perturbation du transit par l’Ukraine, qui représente environ 15% du gaz consommé en Europe.
La Russie a mis sa menace à exécution lundi et décidé de couper le gaz à l’Ukraine après l’échec des négociations, au risque d’affecter l’Europe et d’aggraver le pire conflit sur le continent depuis la fin de la Guerre froide.
Belga
L'Avenir 16 juin 2014
L’Europe pourrait être confrontée à une pénurie de gaz cet hiver, a averti lundi le commissaire européen à l’Energie Guenther Oettinger, après l’annonce que Moscou avait cessé ses livraisons de gaz à l’Ukraine.
L’Union européenne a constitué près des deux tiers de ses stocks de gaz pour l’hiver, mais certains pays comme la Hongrie, la France et la Croatie ont des réserves plus basses, selon les opérateurs européens.
D’après les données actualisées quotidiennement du Gas Infrastructure Europe (GIE) , l’UE disposait de stocks à hauteur de 51.912 milliards de mètres cubes de gaz lundi, au moment où la Russie a annoncé qu’elle cessait l’approvisionnement de l’Ukraine. Ce niveau équivaut à 64,37% des réserves annuelles de 80.643 milliards de mètres cubes, un niveau «un peu plus élevé que les autres années», selon le GIE.
«Les semaines à venir ne seront pas problématiques, nous recevrons nos volumes (habituels) de gaz», a dit M. Oettinger, mais si l’Ukraine puise dans les réserves stockées sur son sol «nous aurons un problème en cas d’hiver rigoureux».
Hongrie, France, Croatie
Certains pays étaient plus exposés que d’autres à des perturbations d’approvisionnement, comme la Hongrie, qui n’avait constitué que 26,02% de ses stocks (1.605 milliards de mètres cubes), la France avec 44,58% (5.654 milliards) et la Croatie avec 51,03% (282 milliards).
La Bulgarie et l’Autriche étaient les deux autres pays dont les réserves sont en-dessous de la moyenne européenne, avec respectivement 63,87% et 62,33% des stocks prévus présents sur le territoire.
Les réserves de gaz sont constituées tous les ans entre le 1er avril et le 1er novembre, période où la consommation est plus faible. Elles permettent de lisser les différences saisonnières de consommation, et de parer à d’éventuels problèmes d’approvisionnements, comme la crise ukrainienne actuelle.
Le GIE ne fournit pas d’estimations sur le temps que ces réserves permettraient à l’UE de tenir en cas de perturbation du transit par l’Ukraine, qui représente environ 15% du gaz consommé en Europe.
La Russie a mis sa menace à exécution lundi et décidé de couper le gaz à l’Ukraine après l’échec des négociations, au risque d’affecter l’Europe et d’aggraver le pire conflit sur le continent depuis la fin de la Guerre froide.
Belga
