#Chine #Pékin #géostratégie #colonialisme #Grande-Bretagne #Londres #démocratie #élection
Premier juillet, début des soldes dans certains pays occidentaux, et jour annuel de manifestation au soutien de la démocratie à Hong Kong.
(Crédit visuel: http://www.chinahighlights.com)
Les accords entre Pékin et Londres de 1984, accouchèrent de la loi en vigueur, nommée « Un pays, deux systèmes », et garantissant, mais pour combien de temps ?, à Hong-Kong contrairement au reste du pays continent, la liberté d'associations, de presse et d'opinion, les syndicats y sont reconnus tout comme le droit à manifester.
Comme le narre Pierre Haski1, « Sous l’impulsion d’un mouvement de la société civile, « Occupy Central » (Central est le quartier d’affaires de Hong Kong), plus de 600 000 Hongkongais, soit un électeur sur six, a déjà voté dans un référendum non-officiel destiné à exprimer le souhait de la population de l’ex-colonie britannique, devenue « Région administrative spéciale » au sein de la République populaire de Chine, de pouvoir choisir ses dirigeants. » Depuis la rétrocession du territoire, les habitants de la presqu'île élisent une partie du législatif (Legco) tandis que le chef de l'exécutif sort du chapeau chinois.
Pékin s'offusque et condamne cet agressif irrespect à la Loi Fondamentale « qui régit la vie de Hong Kong depuis la rétrocession du territoire à la Chine continentale en 1997. » La capitale chinoise semble prête à tout, y compris des attaques Ddos contre le site de « propagande rebelle » pour faire échouer ce projet qui engrange de belles manifestations de soutien, dont celle d' Anson Chan, « qui fut Secrétaire générale du gouvernement au moment de la transition entre les administrations britannique et chinoise. »
Voulant garder belle figure Pékin a consenti à laisser des élections « pseudo » libres pour le prochain scrutin de 2017 : le choix se fera parmi des personnalités triées sur le volet et proclamant publiquement apprécier le Parti et son récent petit Livre Blanc2. Il n'en fallait pas plus pour permettre au mouvement Occupy Central de se structurer et s'organiser.
1 http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/22/occupy-central-defi-democratique-sans-precedent-hong-kong-a-pekin-253109
2 http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/06/12/hongkong-en-ebullition-apres-un-rappel-a-l-ordre-de-pekin_4436826_3216.html
Premier juillet, début des soldes dans certains pays occidentaux, et jour annuel de manifestation au soutien de la démocratie à Hong Kong.
(Crédit visuel: http://www.chinahighlights.com)
Les accords entre Pékin et Londres de 1984, accouchèrent de la loi en vigueur, nommée « Un pays, deux systèmes », et garantissant, mais pour combien de temps ?, à Hong-Kong contrairement au reste du pays continent, la liberté d'associations, de presse et d'opinion, les syndicats y sont reconnus tout comme le droit à manifester.
Comme le narre Pierre Haski1, « Sous l’impulsion d’un mouvement de la société civile, « Occupy Central » (Central est le quartier d’affaires de Hong Kong), plus de 600 000 Hongkongais, soit un électeur sur six, a déjà voté dans un référendum non-officiel destiné à exprimer le souhait de la population de l’ex-colonie britannique, devenue « Région administrative spéciale » au sein de la République populaire de Chine, de pouvoir choisir ses dirigeants. » Depuis la rétrocession du territoire, les habitants de la presqu'île élisent une partie du législatif (Legco) tandis que le chef de l'exécutif sort du chapeau chinois.
Pékin s'offusque et condamne cet agressif irrespect à la Loi Fondamentale « qui régit la vie de Hong Kong depuis la rétrocession du territoire à la Chine continentale en 1997. » La capitale chinoise semble prête à tout, y compris des attaques Ddos contre le site de « propagande rebelle » pour faire échouer ce projet qui engrange de belles manifestations de soutien, dont celle d' Anson Chan, « qui fut Secrétaire générale du gouvernement au moment de la transition entre les administrations britannique et chinoise. »
Voulant garder belle figure Pékin a consenti à laisser des élections « pseudo » libres pour le prochain scrutin de 2017 : le choix se fera parmi des personnalités triées sur le volet et proclamant publiquement apprécier le Parti et son récent petit Livre Blanc2. Il n'en fallait pas plus pour permettre au mouvement Occupy Central de se structurer et s'organiser.
1 http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/22/occupy-central-defi-democratique-sans-precedent-hong-kong-a-pekin-253109
2 http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/06/12/hongkong-en-ebullition-apres-un-rappel-a-l-ordre-de-pekin_4436826_3216.html